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La pollution de la mer à de nombreuses origines.

 

La plus importante est d’origine tellurique, c’est-à-dire qu’elle correspond aux rejets

en mer de toutes sortes de déchets venant de la terre.

 

D’autres pollutions viennent s’y superposer.

 

Certaines pollutions sont inévitables et il n’est possible que d’en limiter l’importance.

C’est le cas par exemple de l’incidence des peintures anti salissures à caractère

biocide destinées à limiter l’incrustation de végétaux ou animaux sur la coque

des navires et qui entraine un ralentissement du navire et de fait augmente

la consommation et donc les coûts d’exploitation.

Des recherches ont permis de modifier les produits utilisés et d’en limiter les

effets secondaires

 

C’est aussi le cas du transfert d’espèces non indigènes par les eaux des ballastes.

Afin d’éviter ces transferts il est possible de chauffer l’eau des ballastes avant leur

rejet.

 

Une pollution inévitable et incontrôlable est celle qui correspondant au

mazout s’échappant des nombreux navires qui ont été coulés lors de la dernière

guerre. La corrosion des coques entraine une libération régulière du mazout.

 

D’autres pollutions sont évitables car soit volontaires, soit liées à une erreur humaine.

C’est le cas des rejets en mer de différents éléments liés à l’exploitation du navire,

ce qui est appelé par les journalistes le dégazage.

 

1/Le rejet des cuves à boues. (Sludge tank)

Le fuel utilisé pour faire fonctionner les moteurs des navires est un fuel lourd

qu’il convient de chauffer à environ 130° pour le fluidifier.

Ce fuel contient des résidus de forage sous forme de boues et d’eau.

Par le biais d’une centrifugeuse ce fuel est débarrassé des boues et de l’eau.

Ces résidus sont stockés dans des cuves à boues.

Le remplissage de cette cuve est consigné dans un livre spécifique par le

chef mécanicien.

Il n’y a pas de liaison entre ces cuves et la mer, le vidage doit se faire par

pompage depuis la terre. Un rejet en mer ne peut qu’être volontaire.

 

2 /Rejet en mer d’une eau non conforme des cuves à décantation.(Slop tank)

Le nettoyage des citernes en mer doit se faire dans un process précis qui a pour

but de nettoyer les cales et de recentrer les résidus de nettoyage dans une

cuve à décantation.

La lubrification du moteur et des arbres d’hélice entraine aussi un dépôt d’huile

mélangé à de l’eau de mer en fond de cale machines.

Ce mélange est transféré dans la citerne à décantation.

Les huiles décantées sont transférées dans la citerne à boues et après contrôle

de sa teneur en huile, l’eau de mer restante est rejetée en mer.

Il y a une liaison directe entre cette citerne et la mer.

 

 

Essentiellement les raisons qui poussent les commandants à effectuer des rejets

en mer sont des raisons économiques en ce sens que le traitement des

résidus correspond à un coût.

 

On peut espérer qu’une les solutions apportées par des entreprises comme

ECO-SLOPS et sa solution OW2P permettront d’améliorer la situation par la

valorisation des résidus.

 

Autre pollution, peu fréquente mais rarement anodine, les pollutions liées à

l’exploitation pétrolière.

 

N’oublions pas la pollution liée aux moteurs et à la combustion de produits

dont la teneur en produits nocifs est de plus en plus réglementée.