En transport maritime, l'emballage et le conditionnement de la marchandise incombent à l'expéditeur, le chargeur.
Au regard de la loi française et de la Convention de Bruxelles, la défectuosité de l’emballage constitue une faute du chargeur susceptible d'exonérer partiellement ou totalement le transporteur maritime de sa responsabilité.
A noter que même en cas de rupture de l’emballage, si celui-ci corresponds à l’usage, il ne sera pas considéré que le chargeur soit en faute.
Dans la mesure où il n’existe pas de réglementation spécifique définissant les caractéristiques obligatoire de « l’emballage maritime », sa conception relève du bon sens.
Dans le cadre d’une expédition par voie maritime, l’emballage doit être en mesure de supporter les contraintes auxquelles le colis va être confronté. Des manutentions pas toujours délicates, les mouvements du navire dans tous les sens pendant des jours, les conditions climatiques avec des changements de températures qui peuvent être important entre le jour et la nuit , la pression par l’empilage sur de grande hauteur dans les cales, l’humidité ou les projections d’eau.
Le transport maritime étant facturé sur soit la masse soit le volume du colis, la plus haute valeur étant retenue pour le calcul, l’emballage doit être optimisé avec pour objectif de réduire le coût du transport.
Attention aux emballages de récupération pour les effets personnels.